Depuis que Pewdiepie a joué à un jeu de Nutaku, il semble que beaucoup de gens ont montré un intérêt grandissant envers les jeux adultes et les match-3, ces jeux comme Candy Crush où il faut associer 3 bonbons.
Honey Crush utilise également cette formule en y ajoutant une simulation de rendez-vous dans laquelle vous devez impressionner des filles et leur offrir des cadeaux.
Dans ce jeu comme dans Candy Crush, il s’agit d’associer 3 objets, avec parfois des objectifs secondaires, tels que viser certaines pièces ou certains endroits en particulier. Et comme cette mécanique est très souvent utilisée, la moindre modification permet de se démarquer. Vous avez ce que l’on appelle des “talents” (ou skills), mais ils ne sont là que pour faire joli et n’apportent à peu près rien au jeu.
Si vous faites un copier-coller de Candy Crush, essayez au moins de vous assurer qu’il n’y ait pas d’éléments redondants, comme le système de points d’amélioration dont les sous-Candy Crush ont tendance à abuser. Ce genre de mécanique est à éviter pour d’évidentes raisons de game design. Il est pourtant présent car les développeurs de Honey Crush ont probablement joué à plus de JDR dans leur jeunesse que ceux de Candy Crush.
Les niveaux ont l’air bâclés et similaires, à moins qu’un codeur super malin les ait rendus procéduraux, ce qui est peu probable dans un projet de ce genre. Les conversations sont écrites sur un ton plutôt décontracté, et le joueur a même quelques options de dialogues. Mais ne vous attendez pas à des embranchements narratifs pour autant.
La direction artistique a fait le choix de partir sur des visuels agréables et a réussi à bien des égards. Ce n’est pas extraordinaire, ce n’est pas du jamais vu, mais vu à quel point certains arrivent à se rater à ce niveau-là, on peut les féliciter.
Les dessins et les effets sonores du jeu d’empilement sont plutôt bons. Même les scènes de conversation ont un design agréable et des animations simples qui font leur effet.
Et c’est là que c’est marrant : les scènes de sexe n’ont pas eu droit à ces animations basiques. Bizarre, puisqu’il y en a presque partout ailleurs. Étrange sens des priorités.
Dans l’ensemble, nous avons affaire ici à un ersatz de Candy Crush paré d’une atmosphère agréable, avec quelques éléments de simulation de rendez-vous par-ci, par-là. Bien qu’il y ait un système d’énergie qui limite votre progression, le jeu peut se vanter d’offrir plus de contenu que Booty Calls ou d’autres de ses concurrents. Alors même si c’est du déjà vu, vous en voudrez peut-être encore un peu ?
Il n’y a pas grand-chose d’autre à dire, puisque le jeu ne possède qu’une fonctionnalité principale. Par chance, je n’ai pas encore fait le tour de toutes les images que le jeu propose. Et j’espère bien que ça durera un peu. Il y a une histoire de téléportation dans un genre de dimension du sexe… Vous apprécierez peut-être cela si vous n’êtes pas encore gavés par ce genre d’intrigue simpliste. 😉