Halloween J-4 (ou presque) : 4 jeux pour des nuits blanches

Salut les Kinksters !

 

Halloween, c’est ce weekend. Et quoi de mieux pour le célébrer que de bons vieux jeux à l’ancienne ? Nous sommes allés chercher aussi loin que possible pour vous trouver des expériences remplies de monstres, de sursauts et de crises cardiaques ! Pourquoi ? Parce que.

 

Le médium vidéoludique est probablement le plus adapté à provoquer la peur, car il est bien plus interactif qu’un film et plus immersif qu’un livre. Et le pire de tout ? Le sort du personnage principal ne dépend que de vous.

 

Pour cette liste, nous avons écarté les jeux où vous pouvez vous défendre avec de gros flingues. Parce que l’horreur, ce n’est pas ça. Alors que des titres tels que Dead Island et Dying Light sont géniaux et révolutionnaires, vous avez de grandes chances de vous en sortir grâce aux millions de balles et de cocktails molotov dans votre arsenal. Ce qu’on veut, c’est vous flanquer la trouille. Pas ou peu d’armes et des horreurs tapies dans les recoins les plus sombres : voilà ce à quoi vous aurez droit.

 

Outlast

L’enfer est une expérience à laquelle vous ne pouvez pas survivre dans Outlast, un survival horror à la première personne développé par des vétérans des plus grandes franchises de l’histoire vidéoludique. Incarnez le journaliste d’investigation Miles Upshur, explorez Mount Massive Asylum et essayez de survivre assez longtemps pour en découvrir le terrible secret… si vous en êtes capable.

―Accroche de Outlast 

 

Outlast est un survival horror (jeu de survie d’horreur) à la première personne développé et édité par Red Barrels, sorti le 4 septembre 2013.

 

Ce jeu est l’incarnation même du genre. Pour survivre, le joueur n’a d’autre choix que de courir ou de se cacher. Le combat n’est pas une option. Toute tentative de se défendre se résout forcément par la mort. Vous pouvez vous cacher dans des placards ou sous des lits, mais les ennemis sauront vous y trouver.

La communauté des gamers a tout de suite été accro grâce à de nombreuses vidéos de youtubeurs, qui avaient filmé leurs parties en criant comme des fillettes. Ce jeu fait peur. Très peur. Les 10 premières minutes suffisent à vous faire souiller vos sous-vêtements pour peu que vous soyez un peu sensible.

 

L’histoire est celle de Miles Upshur, un journaliste indépendant qui reçoit un tuyau d’une source anonyme à propos de Mount Massive Asylum, un hôpital psychiatrique. En entrant dans l’établissement, il retrouve les corps du personnel de l’asile éparpillés dans les couloirs et les internés nouvellement libres qui parcourent les étages.

 

Si vous êtes suffisamment courageux, vous devez tester Outlast. Mais après cela, rien ne sera plus jamais pareil.

 

Resident Evil 7 – Fear Comes Home


Resident Evil 7: Biohazard : développé et édité par Capcom, il est sorti en janvier 2017. Neuvième épisode principal de la série des Resident Evil, il diverge des Resident Evil 5 et 6, plus orientés action, pour revenir à ses racines de survival horror et remettre l’accent sur l’exploration.

 

Lorsque Ethan Winters a ouvert sa boîte mail, il ne s’attendait pas à trouver un message de sa femme. En effet, cela faisait trois ans qu’elle avait disparu.

Le message était laconique. Une adresse en Louisiane accompagnée des mots : “Viens me chercher.”

L’adresse conduit Ethan vers un domaine décrépit au cœur du bayou. Un lieu vraiment flippant. Mais notre héros continue ses recherches jusqu’à ce qu’un étranger l’attaque et l’assomme.

Il n’a aucune idée de ce qui l’attend à son réveil… Il est désormais entre les griffes de la famille Baker.

Capcom a pris de grands risques avec sa mythique série d’horreur. Et quels que soient ses bons ou ses mauvais côtés, ce nouveau pari sur la première personne rappelle intelligemment que Resident Evil est avant tout une aventure de survie, composée d’explorations crispantes et de recherches d’objets dans la discrétion la plus nécessaire. Dites adieu à l’action à outrance qui a rendu ses prédécesseurs si ennuyeux.

 

 

Amnesia – The Dark Descent 


Jeu d’aventure survival horror signé Frictional Games, Amnesia: The Dark Descent est sorti en 2010.

 

Les vrais survival horror étaient rares en 2010. Et Amnesia fut une bouffée d’air frais, à l’époque… Enfin, plutôt un relent de pourriture nauséabond, mais bon. Lorsque de repoussantes créatures avancent vers vous en traînant des pieds, tout ce que vous pouvez faire, c’est courir. Oubliez les armes : ici, on y joue comme un jeu d’aventure à la première personne, sauf que le jeu devrait être accompagné d’une couche-culotte.

Si vous avez déjà lu une nouvelle de H.P. Lovecraft, vous serez en terrain connu. La plupart des horreurs et la structure de l’intrigue sont inspirées par l’auteur du début du 20e siècle.

 

C’est l’un des jeux les plus effrayants de ces dernières années. L’écran de chargement recommande d’ailleurs d’éteindre les lumières et de jouer avec un casque ou des écouteurs. Les énigmes d’Amnesia n’ont rien de bien sorcier et le doublage a tendance à passer du convaincant au ridicule. Mais l’atmosphère est aussi puissante que possible. C’est un conte terrifiant qui fait vriller dès les premiers instants et ne fait qu’amplifier à mesure qu’on avance dans le jeu. Tout fan d’horreur, tout fan de Lovecraft ou toute personne ne serait-ce qu’un peu curieuse devrait donner sa chance à Amnesia. Peu de jeux sont capables de bâtir une atmosphère d’une telle intensité.

 

Alien: Isolation 


Alien: Isolation est un survival horror (oui comme les autres, finalement) sorti en 2014, il a été développé par Creative Assembly et publié par Sega. Contrairement aux précédentes adaptations vidéoludiques de la franchise Alien, ce jeu met l’accent sur les mécaniques de discrétion et de survie. Le joueur doit éviter le moindre Alien ou se montrer plus malin que lui grâce à des outils tels qu’un capteur de mouvements ou un lance-flammes. Il a été conçu pour ressembler au film original plutôt qu’à sa suite, plus orientée action, de 1986. On y retrouve d’ailleurs une vision du futur similaire à ce que l’on imaginait dans les années 1970.

C’est lorsque le xénomorphe commence à vous traquer à travers la sombre et inquiétante station spatiale Sevastopol que le jeu atteint son paroxysme. Nous avons affaire ici à un jeu conçu pour être incroyablement stressant. Environ 99 % des mouvements et des actions du chasseur extraterrestre ne sont pas scriptées. On ne sait donc jamais s’il va vous laisser tranquille, ramper dans les conduits d’aération pour vous tomber dessus ou renifler votre présence dans une pièce où vous êtes caché et vous obliger à attendre qu’il s’en aille.

 

Le moindre son ou la plus petite source de lumière entraînera indéniablement ce traqueur sanguinaire à vous charger et vous tuer. Il est insensible à vos armes, qu’il s’agisse d’un pistolet, d’un fusil à pompe, d’un lance-flammes ou à vos fabrications de fortune comme les cocktails molotov ou les bombes artisanales. Ces trois derniers, cependant, peuvent le déranger suffisamment pour le forcer à quitter temporairement les lieux.

Isolation est impressionnant, et pas seulement grâce à son incroyable intro. Sa direction artistique et son atmosphère sonore réussissent parfaitement à faire revivre l’ambiance du film original de 1979.

 

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