Review de Lustful Shores

Salut les coquins !

 

Lustful Shores a accosté sur les chaudes plages de Nutaku tout récemment. Il perpétue la tradition des jeux de tower defense qui se sont mis à pulluler ces derniers temps.

L’image de couverture peut soulever quelques suspicions, mais apparemment, quelqu’un s’en est vite rendu compte et a essayé de compenser un peu en nous proposant une scène de sexe tout de suite après le premier écran de chargement.

Pas facile du coup de montrer une image à la fois sexy et qui contient le titre du jeu.

J’apprécie grandement la plus petite expression artistique, comme ce mouvement panoramique de la caméra vers une image plus grande plutôt que simplement faire défiler des jpg les uns après les autres.

Le jeu en tant que tel est un hybride très correct de tower defense et de jeu de cartes à collectionner. On y trouve une grande variété de tours et d’améliorations.

Le jeu se met même en pause lorsqu’on sélectionne des unités histoire de pouvoir en lire tranquillement les infos. C’est bien plus pratique que de devoir aller chercher dans un glossaire.

Il n’y a pas une grande variété de musiques, mais par chance les morceaux ont été sélectionnés avec goût. C’est à la fois reposant et agréable.

Les graphismes, cependant, sont assez mauvais. Ce style cartoon très particulier a été usé jusqu’à la moelle par une infinité de jeux mobiles et de projets 3D bon-marchés. Les textures simplistes n’aident pas, surtout si vous êtes friands de styles hentai plus torrides.

Le jeu tourne très bien et la technologie est étonnamment bien maîtrisée.

J’aurais préféré quelque chose de plus coloré, cela dit. Les tours et les terrains forment un ensemble très (trop) cohérent au point qu’on a parfois du mal à les distinguer.

Les filles ne prennent pas beaucoup part à l’histoire et ont tendance à disparaître vers les pages d’information des tours (que l’on ne visite pas souvent).

Les noms auraient franchement pu être mieux trouvés que “Pussy eating girl” qui aurait tout aussi bien pu s’appeler “Fille_Lambda_1” ou “Cette_fille_sur_la_gauche_de_l’écran”. Mais bon, voilà ce qui arrive quand on n’a que 20 minutes pour terminer le fichier texte avant une sortie qu’on repousse depuis 5 mois. 🙂

Il est très probable que ce jeu ait d’abord été fait pour un public mainstream et quelqu’un se soit dit par la suite qu’il faudrait ajouter une petite touche sexy. Si vous enleviez toutes les filles, le jeu n’en souffrirait aucunement et pourrait même être joué par toute la famille.

On sent à quel point cet aspect-là est forcé et c’est loin d’être agréable lorsqu’on cherche à se faire plaisir avec un jeu hentai.

Le gameplay et l’équilibrage sont solides, hormis quelques déceptions comme le fait de construire une tour par erreur pour 120 pièces d’or et ne pouvoir la revendre que pour 24. Il n’y a pas de système d’énergie donc au moins vous pouvez y jouer aussi longtemps que vous le voulez – si les jeux de tower defense avec quelques touches hentai sont votre truc.

Globalement, c’est pas mal, les animations sont correctes et il y a un paquet de sons différents pour les menus et les objets. Les animations des coffres au trésor montrent que la production a souffert de précipitation ; elles sont un assez décevantes alors qu’elles font partie des éléments mis en avant pour impressionner les joueurs potentiels.

C’est un jeu assez classique qu’on s’attendrait à trouver sur Kongregate plutôt que sur une plateforme hentai.

 

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