Review de Seeds of Chaos

Salut les coquins !

 

Seeds of Chaos est l’un des jeux à financement participatif qui existent depuis le plus longtemps. Et celui-ci, à l’inverse de nombre de ses concurrents, se développe plutôt bien.

Si vous lisez la description, elle dit qu’il est inspiré par des titres tels que Berserk, Dark Souls, The Witcher et name-drop plein d’autres grands noms qui claquent.

Globalement, lâcher des noms qui claquent dès le début de votre synopsis est une mauvaise manière de présenter un univers. Les gens se mettent à imaginer des trucs qui n’ont presque rien à voir avec ce que contient le titre.

Seeds of Chaos possède un lore assez conséquent si l’on se réfère à ce que contiennent les informations publiques. Il y a des détails techniques et des noms dont on se fiche un peu pour l’instant. En plus du mal qui se profile et s’insinue dans le monde.

On y trouve des infos inutiles comme le nom du château où vit la princesse, le nom de sa tante, l’odeur de cul que son chien préfère renifler et toutes sortes de trucs randoms dans une vaine tentative de présentation.

C’est comme si les scénaristes n’arrivaient pas à savoir ce qu’il y a bien dans leur univers ni à se décider d’en parler d’un point de vue interne et immersif ou à la manière d’un article de presse. Ils commencent par parler de guerres démoniaques, de batailles entre le bien et le mal, lancent quelques noms de personnages et vous disent: “Dans le premier scénario, vous incarnez Rowan”.

Ce qu’on lit un peu comme : “review du script – à la page 2, le personnage nommé Rowan commence l’acte un, l’illustration 3-B apparaît sur l’écran” et on s’en fout en fait.

Ça me rappelle ces jeux Steam dont la description commence par “Name_of_the_Game est un jeu vidéo au gameplay riche…”

Heureusement que les développeurs ont un paquet d’images promotionnelles parce s’ils devaient se contenter d’en faire la pub juste en parlant du jeu… outch.

Seeds of Chaos a, par chance, abandonné l’idée de vous faire commencer l’aventure comme un bouffon qui passe sa première quête à apprendre à se curer de nez. Le jeu ne perd pas non plus son temps avec des considérations morales à la Mass Effect qui vous font pousser des rides rougeâtres si vous choisissez des réponses de méchants.

Vous incarnez un énorme trouduc et l’intrigue consiste principalement à essayer de concevoir clairement ce à quoi ça pourrait ressembler et à prévoir les événement inattendus qui viennent avec.

Ce n’est pas un visual novel creux. De longues chaînes d’événements, des embranchements et un storytelling dynamique arrivent à ajouter un peu de piquant lorsque vous pensez que vos plans se déroulent sans accroc.

Et cela vient s’imbriquer dans des visuels de qualité. La plupart arrivent à rendre vivantes des situations très cohérentes avec l’univers.

J’ai dû mettre sur pause plusieurs fois afin d’admirer jusqu’aux lieux et atmosphères les plus anodins que cet univers a à offrir.

Ce projet existe depuis suffisamment longtemps pour déborder d’histoires et d’illustrations. Il surpasse même nombre de jeux narratifs mainstream. La quantité de travail abattu est clairement visible à mesure que l’on explore le jeu.

Il a même atteint le point où ils ont tellement de scènes chaudes et une diversité de kinks telle qu’ils ont dû faire en sorte que les joueurs puissent contourner entièrement certaines rencontres. Apparemment, certains de leurs joueurs qui cherchaient des jeux de guerres démoniaques, de baise démoniaque et de viols ont remballé leurs slips quand ils ont assisté à une fête à la bite. Genre deux mecs qui se sucent l’un l’autre devant des démons qui semblent ne pas se préoccuper de l’orientation sexuelle et cherchant juste à fourrer leurs queues dans le trou le plus proche.

On pouvait s’attendre à ce que certains gars passent 5 minutes à regarder ailleurs histoire d’éviter les 10 petites secondes de malaise que cette scène leur aurait causé. J’imagine que cela s’applique aussi aux scènes étranges créées spécifiquement pour les jeux de fantasy porn sauvage.

Une importante histoire de style fantasy, des tonnes de visuels de qualité, une bonne bande son, de jolis effets sonores, de petites mais jolies animations, voilà les éléments d’un jeu qui sort du lot. Et pas seulement au milieu des jeux sur Patreon mais bien du milieu du gaming en général.

C’est avant tout un visual novel. Oui, j’aimerais beaucoup un bon gros MMO en PVP dans cet univers, mais il est quand même très cool comme il est. Malheureusement, si ce que vous espériez c’était un jeu avec du sexe angélique, des baises dans un château volant au milieu des nuages et des licornes, ben… Peut-être que vous trouverez un jour un jeu fait pour vous. En attendant, attrapez ce démon à quatre pattes par les cornes et baisez-le !

Vous pourrez récupérer le jeu ou le soutenir ici :

Seeds-of-Chaos.com

 

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