Review de The Last Sovereign

Salut les coquins !

 

Depuis un certain temps, Sierra Lee nous livre bon nombre de très bonnes histoires érotiques. Parmi elle, on retrouve The Last Sovereign.

À première vue, il ne s’agit de rien d’extraordinaire. Les illustrations sont simples et le jeu tourne grâce au bon vieux RPG Maker. Mais c’était sans compter sur Sierra qui s’est fait un nom grâce à ses histoires bien ficelées et ses univers dans lesquels les joueurs sont toujours heureux de se plonger. C’est le cas ici aussi. Pour chaque texture que vous aimeriez être plus jolie, il y a deux lignes d’histoire très sexy pour compenser.

Ce coup-ci, le monde ne vit pas une guerre épique entre des très méchants contre des très gentils. On y trouve des fossés sociétaux subtils entre perversion et pureté. On peut se dire certes que cette histoire n’a rien d’inédite vue la manière dont la religion a érigé ces deux concepts ennemis comme vecteurs moraux depuis des siècles.

Il est toutefois très positif que les joueurs aient la possibilité d’explorer autre chose que des royaumes où les batailles sexuelles super méga épiques font rage contre des monstres.

On a le sentiment que les devs en avaient probablement marre de tous les stéréotypes qui inondent les jeux. Ils en ont pris certains, ont joué avec et on réussi à en sortir quelque chose qui fait sourire, qui maintient l’intérêt du joueur et qui reste toujours très sexy à mesure que la dynamique de l’univers se développe.

Les personnages sont intéressants et on en vient à se passionner pour leur histoire, la manière dont  ils évoluent et ce qui leur arrive. Il y a probablement peu de gens qui apprécieront l’humour décontracté dans un royaume de fantasmes sexy. J’ai été heureuse de voir que les quêtes étaient plus abouties que ce à quoi on a l’habitude. Les relations avec les autres personnages sont bien développées et ces derniers auront leur mot à dire quant à vos choix. Ils vous aideront également à obtenir ce gode super important pour booster vos stats.

Surtout, ne passez pas à côté des conversations. Il ne s’agit pas de blablas inutiles comme dans les autres jeux. Pas moyen cependant de passer à côté des défauts du système de combat de RPG Maker. Heureusement, le reste du jeu est assez cool pour les éclipser. Les possibilités de choix et d’évolution y sont bien supérieures à celles des jeux similaires.

L’expérience de Sierra en matière d’écriture de scénario est visible dans chacun de ses jeux. Malheureusement, il y a beaucoup moins de scènes de sexe illustrées dans The Last Sovereign que dans Noxian Nights, mais cela est loin d’en faire un mauvais jeu.

Vous pouvez récupérer ce jeu gratuitement sur Steam :

Steam/The_Last_Sovereign

ou soutenir leur projet sur Patreon :

Patreon/Sierralee

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