Alors, c’est quoi TiTS ? Au-delà d’être le truc préféré de la moitié de notre planète, c’est aussi le stade avancé de Corruption of Champions.
Ces coquins de développeurs de chez Fenoxo ont rassemblé tout ce qu’ils ont appris avec CoC et décidé que finalement leur interface n’avait pas à être spectaculairement moche. Ajoutez à ça le fait que le jeu pourrait être jouable sur la plupart des supports, smartphones inclus. Un truc que CoC ne permettait pas.
Cet univers Sci-Fi comprend différentes planètes et formes de vie telles que les “Cunt Snakes” et autres joyeusetés.
Exit les intrigues à base de démons du sexe. Dans ce jeu, ton père – un genre de Casanova de l’espace – met enceinte l’une des demi-douzaines de races aliens.
Après avoir créé l’historique de ton personnage, le jeu démarre par les funérailles du daron. Après quoi tu deviens un explorateur spatial et forges ta propre destinée. Le jeu te donne l’objectif de coloniser une nouvelle planète et de revendiquer les territoires inexplorés.
La mécanique de navigation est bien huilée. Que ce soit pour les lieux, les quêtes ou l’équipement, on sent une nette amélioration par rapport à leurs précédents jeux et le joueur peut interagir de manière bien plus fluide avec tous les modules et de tout assimiler plus facilement.
Je ne me suis pas immergé dans ces jeux autant que d’autres. Ceux qui critiquent Trials of Tainted Space avancent généralement des arguments concernant la narration ou certains fétiches particuliers. Mais globalement, il est admis que TiTS a été bien peaufiné.
Plutôt que ce projet, les fans les plus hard-core espéraient une suite à CoC, ce qui finit par arriver avec CoC 2.
Il y a un un bon nombre de fétiches disponibles – mais pas équitablement représentés. Pour ceux qui préfèrent les relations plus traditionnelles, il y a un paquet de rencontres que l’on peut éviter si on décide de ne pas baiser tout ce qui bouge. Et puisqu’il y a l’option de d’incarner un personnage féminin, on peut jouer les scènes de manière lesbienne ou hétéro. Certaines rencontres avec des PNJ à trois bites risquent cependant de ne pas emballer l’audience majoritairement masculine qui incarne un PJ mec.
Ce n’est pas non plus une victoire pour la communauté gay car les hommes et les femmes, en général, ne courent pas les rues. On ne peut pas mener sa propre aventure gay sans tomber sur du contenu qu’on ne souhaiterait pas voir. Et puisque “Big Tits” est le tag le plus répandu dans le hentai, ce jeu ne s’embarrasse pas de beaucoup de diversité dans les différentes apparences et représente principalement les corps avec des formes sur-exagérées. Personnellement ça ne me dérange pas mais il est dommage que la dynamique narrative n’utilise pas les avantages ou désavantages physiques des personnages.
Si tu es un mec qui n’a pas envie de voir de grosses bites, tu ne vas pas tenir bien longtemps sur ce jeu. Éviter les rencontres qui ne t’intéressent pas peut se révéler être une vraie corvée.
Tu vas de plus incarner une nouvelle forme de vie qui est en constant changement et qui peut exprimer une grande variété de kinks. Tu veux avoir des dards de guêpe à la place des tétons ? C’est ton jour de chance !
Les combats sont assez intéressants, à l’inverse de pas mal de RPG de mauvaise qualité. Certains disent qu’ils sont difficiles et qu’il faut économiser ses soins. D’autres à l’inverse que c’est facile la plupart du temps et qu’une difficulté accrue serait appréciée. Perso, je ne penche du côté d’aucun de ces deux avis mais je pense que le jeu profiterait d’un léger équilibrage par-ci par-là.
Victoire ou défaite, quelle que soit l’issue d’un combat, on finit toujours avec une rencontre heureuse vu que tout le monde est très chaud. Le paysage hentai indé ne manquant pas de jeux de viol, celui-là ravira son propre public pour qui ce n’est pas un frein.
Quand on pense à un jeu spatial, on peut avoir envie de jouer les Solo ou les Kirk et de baiser à travers toute la galaxie. Mais apparemment, il y aura carrément plus de bites que de chattes dans le futur. Le jeu est assez textuel et développe sa propre narration qui peut se révéler divertissante à sa manière.
Une chose pourtant a dû être sacrifiée. Bien qu’on puisse être compétent pour combattre des ennemis, les récompenses qu’on récupère peuvent souvent être ennuyeuses si on n’adhère pas trop à l’ensemble des rencontres et des directions narratives prises par le personnage.
Les scénaristes peuvent nous faire rétrograder de manière assez déplaisante. C’est plus ou moins l’inverse de Corruption of Champions, où l’attrait principal était qu’on pouvait se créer un idéal et où une grande variété de kinks pouvaient coexister sans créer de division au sein des fans comme ici.
Ta liberté d’action est assez limitée et tu ne pourrais pas façonner ton personnage exactement comme tu le voudrais. Malgré un grande diversité, la structure fait que tu seras forcé de prendre des décisions qui te feront muter en quelque chose que tu ne veux pas être. C’est aussi en partie pour cela que le fichier éditeur est souvent utilisé pour personnaliser les fonctionnalités du joueur.
Le jeu est assez bien doté en “furry”. Fenoxo est en effet connu pour son goût pour les kinks exotiques. Étonnamment, il y a bien plus d’illustrations qu’on l’imagine pour un projet principalement basé sur une aventure textuelle. Au début du jeu, c’est introduit plutôt doucement, mais après avoir avancé, on a l’impression que la plupart des personnages qu’on rencontre sont des furry hermaphrodites.
Je ne sais pas pourquoi ce n’est pas annoncé clairement. Il y a assez de place sur le marché pour un jeu Furry & Futa. Le manque de description honnête induit en erreur les gens qui voudraient ou non découvrir ça, sans compter la barrière de la narration principalement textuelle. De plus, il fait fuir les joueurs qui espéreraient quelque chose de plus équilibré au niveau des goûts et leur fait perdre du temps à avancer dans le jeu avant de se rendre compte qu’il n’y a quasiment que 2 kinks qui prennent de plus en plus de place à mesure que l’histoire avance.
Ce jeu reste un titre majeur en terme d’écriture, de minutie et de présentation. Il mérite certainement son grand nombre de fans et de backers. Malgré son succès, on remarque quand même des soucis côté marketing, notamment dans sa présentation pas toujours cohérente. La plupart des gens se plaignent d’ailleurs du manque de communication et de community management plutôt que du contenu.
Retrouvez-le ici :
Fenoxo.com/play-games/